mardi 25 décembre 2012

Trouver des livres en français un dimanche sur NYC…en restant à la maison!

Vous vivez aux Etats-Unis et plus particulièrement à NYC, vous adorez les livres mais n’arrivez pas à trouver aisément les titres francophones ?
Une fois n’est pas coutume, je vous propose de rester à la maison et de flâner sur Internet pour vous procurez vos prochains livres.

Moustache Books
Personnellement, je passe une bonne partie de mon temps à écrire par-ci par-là le titre des livres français que j’ai l’intention de ramener lorsque je passerai par la case « France ». Quand je ne perds pas mes petits bouts de papier avant l’achat, j’ai tendance à abandonner quelques uns de mes nouveaux livres en France car plus de place dans la valise. Pas facile ma vie…
Mais la vie étant pleine de (bonnes) surprises, je suis tombée la semaine dernière sur la librairie en ligne Moustache Books.
Tenue depuis une petite année par une libraire française vivant à la Big Apple, cette librairie en ligne vous propose une sélection, de qualité, privilégiant la littérature francophone contemporaine. Dotée actuellement d’un millier de titres, la librairie développe son fonds un peu plus chaque mois.
La raison d’une boutique virtuelle et non au coin d’une rue ? Proposer aux clients des prix raisonnables…Pour avoir déjà trouvé des livres français à prix exhorbitants, je trouve l’idée plutôt bonne.
Les petits plus de cette librairie : la petite icône « moustache » sur la pochette des livres indique le coup de cœur de la libraire qui fait ses commentaires sur certains titres. Et si vous ne trouvez pas le livre que vous cherchiez, Moustache Books s’engage à vous le commander. Les livres étant envoyés depuis Brooklyn, les délais de livraison sont très raisonnables pour les New-Yorkais!

Pour que ce soit vraiment un bon plan
Si vous êtes du genre à acheter vos livres un par un, changez vos habitudes et faites des commandes de $50 ou plus, comme ça vous aurez la livraison gratuite. Bon shopping!

Pour ceux qui ont besoin d’avoir le livre dans les mains avant l’achat : Rizzoli Bookstore
Vous connaissez sûrement déjà l’enseigne mais au cas-où….Située sur la 57ème rue (entre les 5 et 6èmes avenues), cette magnifique librairie propose des livres en anglais, italien, espagnol et français.
Côté français, Rizzoli Bookstore offre un très bon choix de livres de poche, de livres récents, de livre pour enfants et quelques B.D. Vaste sélection… Mais à des prix parfois déraisonnables !
Son petit plus : en plus d’avoir le livre entre vos mains, vous pourrez choisir des auteurs du monde entier incluant Steinbeck, Süskind…
C’est même ouvert le dimanche, de 11h à 17h. Allez jeter un œil sur leur site.

mardi 18 décembre 2012

Ouverture au public de Gramercy Park pendant 1h, seulement 1 fois par an…Sautez sur l’occas !

Que vous habitiez à NYC ou que vous soyez ici pendant les fêtes, ne ratez pas ce moment : seul parc privé de la ville, Grammercy Park s’offre au public une fois par an sur un petit créneau d’une heure : lors de la veillée de Noël. Même si vous n’êtes pas trop chants de Noël faites un petit effort pour pénétrer dans l’un de ces rares lieux new-yorkais impénétrables.

Gramercy Park, New York
Le nom de Gramercy remonte à l’époque coloniale hollandaise et est un dérivé de Krom Moerasje signifiant « petit marécage difforme ». A cette période, le quartier était traversé par un ruisseau marécageux qui partait de Madison Square et se jetait dans l’East River au niveau de la 18ème rue.
Comme de nombreux quartiers à NYC, le développement de celui-ci est dû à un riche investisseur (ici un avocat) qui acheta un morceau de ferme en 1831 pour y draîner le marécage et aménager un parc afin d’augmenter la valeur de ses terres. Autour de celui-ci, il a conçu un lot de bâtiments et les a vendu avec l’assurance que le parc ne serait accessible qu’aux résidents. Cette promesse a toujours été tenue.
Aujourd’hui, seuls les résidents dont les demeures sont autour du parc et qui paient des charges annuelles possèdent une clef (près de 400 privilégiés).

Fantasy Fountain,New York
Si vous ratez ce créneau et que vous ne connaissez pas le quartier, poussez jusqu’ici un jour. Profitez du calme des environs et faites le tour du parc pour regarder les bâtiments de style Greek Revival qui le bordent, et jetez un œil entre les barreaux pour voir quelques sculptures, notamment Fantasy Fountain (1983), jolie statue en bronze représentant la lune et le soleil encerclés de girafes, conçue pour stimuler l’imagination des enfants. Son auteur, Greg Wyatt, est également le scultpeur de Peace Fountain (1984-85), magnifique fontaine qui jouxte la cathédrale Saint John the Divine.

Infos pratiques :
Le parc se situe entre les 20ème et 21ème rues et entre Park Avenue et Third Avenue.
La veillée accessible à tous est à 18h.

Bonne balade !

mardi 11 décembre 2012

Du 2 en 1 au Nitehawk Cinema (à Williamsburg): un cinéma et un resto !

Le Nitehawk Cinema, New York
Notre découverte du dimanche avec M.Yankee : se faire une toile au Nitehawk Cinema (dans le quartier de Williamsburg à Brooklyn) en sirotant une bière et en dégustant un délicieux sundae…Tout simplement génial !
Si vous avez lu mes précédents posts vous devez vous douter que la bière, c’était pour monsieur Yankee et celle qui a testé le sundae, c’est moi ! Au départ, nous n’y allions pas pour nos petits péchés habituels mais pour tester le principe du « je me fais servir un repas pendant que je mate mon film ». Et on a adoré…Alors maintenant c’est à vous de tester !

Le cinéma et son principe :
Le cinéma dispose de 3 salles. Nous étions dans la 3ème qui ne comprend que 28 sièges (la salle 1 comprend une petite centaine de sièges), disposés par paire avec une table se calant entre les 2 fauteuils …Presque l’impression d’être à la maison!
Une fois votre ticket en main, vous vous installez dans la salle, étudiez le menu et passez commande avant le début du film. Vous pouvez reconsommer par la suite en écrivant votre commande sur un morceau de papier que vous fixez à un « porte drapeau » . L’addition arrive 45 minutes avant la fin du film.
Le cinéma possède également 2 bars. Le premier, à l’étage, vous permet de boire un verre rapide
Bar Nitehawk du RDC, New York
avant d’entrer dans la salle tout en écoutant de la musique et en regardant un classique du cinéma sur grand écran (on a eu des morceaux de Retour vers le futur et d’Indiana Jones). Le 2nd, au RDC, est très chouette et calme (du moins le dimanche après-midi). Il propose le même menu que celui qui est en salle et la musique émane d’un 33 tours. Très bon endroit pour patienter tranquillou avant le film ou pour échanger vos impressions après la projection !


Notre expérience :
Contrairement à ce que nous craignions, nous n’avons pas été trop dérangés par le bruit ou le déplacement des serveurs qui savent se faire très discrets.
Nous sommes allés voir Seven Psychopaths (sortie en France le 30 janvier 2013).
Salle 3 du Nitehawk, New York
C’est un film à conseiller si vous appréciez les films un peu déjantés et si vous avez aimé Bons baisers de Bruges ; c’est le même réalisateur – Martin MacDonagh.
Ce que nous avons mangé était très bon, à un prix raisonnable : sandwich croustillant au poulet et burger au canard confit, accompagnés de frites ou de salade (respectivement $14 et $18). Si vous y allez au moment du Brunch, il faut compter $14 (plat + boisson) sinon les salades et sandwichs sont à partir de $12 et les petites assiettes à $8.
A noter également, les « Specials » : cocktails et plats spécialement élaborés pour le film que vous allez voir et portant, en toute logique, un nom en lien avec la production.
Vous l’aurez compris, si vous êtes gourmand ne ratez pas le Nitehawk Sundae. Un peu cher ($9) mais il vaut le sacrifice ! De plus, il vous permettra de vous amuser en repassant commande !

Pour que cela soit vraiment un bon plan :
Ne faites pas comme nous !!
Aigle du Nitehawk, New York
N’arrivez pas 10 minutes avant le film car il y a de fortes chances que ce soit complet ou qu’il ne reste que de « mauvaises » places (28 places, ça se remplit vite !). Dans tous les cas, essayez d’arriver 30 minutes avant la séance car le ciné passe de petits montages de films en lien avec la programmation. Nous avons ainsi visionné un clip basé sur le chiffre 7 avec des extraits des films Seven, Les 7 mercenaires, Les 7 salopards …Très sympa !
Et si vous faites comme nous, que vous ratez la séance du Brunch, achetez le ticket de la prochaine projection, allez vous acheter un muffin au New York Muffins pour faire patienter votre estomac (au 198 Bedford Avenue - entre les 6ème & 7ème rues – j’ai testé l’original Ananas Coco) et perdez vous dans la Brocante de Driggs Avenue. Même si vous n’achetez rien, ça vaut le détour !
Toutes les infos sur le cinéma sont ici.

mardi 4 décembre 2012

Petite balade au sud de Roosevelt Island : un téléphérique, un landmark, un mémorial et la pause gourmande!

Que vous arriviez par le métro ou par le téléphérique (à faire au moins une fois), je vous propose de vous diriger, ce dimanche, vers le sud de Roosevelt Island afin de visiter le tout nouveau Franklin D. Roosevelt Four Freedom Park (quand vous arrivez sur l’île, prenez la direction du Queensborough Bridge pour partir dans le bon sens!).

Avant d’atteindre le mémorial…
La création du mémorial s’est accompagnée d’un grand nettoyage et d’un aménagement de la pointe sud de Roosevelt Island, aboutissant également à la création de South Point Park et à la stabilisation du seul landmark en ruine de NYC, le Smallpox Hospital.
    South Point Park
    Son ouverture en août 2011 - après l’abandon d’un grand projet immobilier et des années de travaux - a offert aux habitants de NYC un nouveau parc aux airs plus sauvages. Si vous arrivez par l’entrée ouest et que vous vous interrogez comme moi sur ces colonnes en fonte rouillée, sachez qu’elles sont des restes du City Hospital (qui a servi d’hôpital mais aussi de prison), détruit en 1994 après plus de 50 ans d’abandon.

    Smallpox Hospital (« smallpox » signifie « variole ») : au sein du South Point Park
    Le Smallpox Hospital, New York
    J’ai toujours adoré visiter les bâtiments en ruine alors, pour moi, venir au mémorial est l’occasion de s’approcher de la plus belle ruine de NYC. Elle m’avait tapé dans l’œil lors d’une croisière et je voulais voir ça de plus près. Alors je dis : Merci M. Roosevelt !
    Conçu par l’architecte James Renwick Jr - on lui doit notamment la cathédrale Saint Patrick - et ouvert en 1856, ce bâtiment de style gothique a accueilli les new-yorkais mis en quarantaine souffrant de la variole et a fermé un siècle plus tard. La suite de son histoire : ruine bien avancée, protection de la destruction grâce à son classement en bâtiment historique et stabilisation. Le probable prochain chapitre : son ouverture au public avec l’aménagement d’une cafétéria extérieure. Affaire à suivre…
    Pour approfondir l’histoire des lieux, c’est ici.

Le mémorial Franklin D. Roosevelt Four Freedom Park:
Le Four Freedom Park, New York
Je vous ai parlé de Roosevelt il y a 3 semaines - lors de mon post sur l’AMNH (relisez ce post) - et bien on y revient…mais on change de prénom et de président ! Leur lien de parenté : un même ancêtre hollandais et Franklin épousera la nièce de Théodore, Eleanor.
Promis il y a 40 ans par le Maire John Lindsay et le gouverneur Nelson A. Rockefeller, le mémorial dédié au Président a enfin vu le jour le 22 octobre dernier.
L’idée a traîné jusqu’en 2005 quand une exposition à Cooper Union a ravivé un intérêt pour le projet. L’espace commémore le fameux speech du 32ème Président « Four Freedoms », qui est reproduit sur une stèle. Parc fait de granite blanc, il est enrichi de 120 tilleuls et offre de belles perspectives sur le mémorial en lui-même, le Smallpox Hospital ainsi que sur le Midtown Manhattan et Long Island City.
Pour ceux qui auraient envie de s’attarder dans ce cadre apaisant mais qui ont du mal à décrocher de leur rythme de vie contemporain, sachez que le parc est doté du Wi-Fi.
Info pratique : Cette visite ne peut se faire 7j/7 : le parc n’est ouvert que du jeudi au dimanche de 9h à 17h. Pour plus d’informations, c’est ici.

Perspective sur le Queensboro Bridge depuis le mémorial, New York

Petit conseil gourmand sur Manhattan à 2 pas du téléphérique: 225 East 60th Street
Avant ou après, optez pour une glace au Serendipity. Traduit en français par "sérendipité" cela signifie : «découverte faite par hasard lors de recherches sur un autre sujet »…Sympa comme nom, non ? Ce qui est plus sympa encore ce sont les délices sucrés qu’ils proposent : leur spécialité est le Frrrozen Hot Chocolate (apparemment « affreusement divin ») mais moi j’ai testé leur divin dessert Sand Tart Sundae ($12.50) : une simple glace avec du bon chocolat chaud et des buiscuits sablés en proportion généreuse…Pour les gourmands on se rapproche du paradis ! De plus, avec de nombreux objets en verre coloré style Art Nouveau, l’ambiance est très cosy.
Attention ! J’ai essayé d’y emmener M. Yankee il y a 2 samedis de cela pour déjeuner, vers 14h, et il y avait une attente de 2h! (vous pouvez étudier leur menu complet). On a laissé tombé car pas moyen de patienter tout ce temps. Mais si vous avez l’âme américaine, posez votre nom sur la liste d’attente, allez faire un tour (sur Roosevelt Island par exemple) et revenez…Sinon optez pour le soir et dégustez leurs gourmandises avant d’aller vous coucher. Le resto ferme à minuit du dimanche au jeudi, 1h le vendredi et 2h le samedi. Tant de sucre avant le lit ce n’est pas bien mais… « quand y’a de la gêne, y’a pas de plaisir! »
Dernier petit conseil aux parents de jeunes enfants : j’ai remarqué qu’il n’y avait pas possibilité d’arriver avec une poussette ou tout autre objet imposant.

Bonne balade!

mardi 27 novembre 2012

Profitez de l’expo « Lunch Hour NYC » pour visiter ou revister la New York Public Library :

La New York Public Library, New York
Et bien nous revoilà sur la 42ème… J’ai eu des remords à parler la semaine dernière de la New York Public Library (NYPL) sans m’y attarder (vous pouvez lire mon précédent post ici). Alors je vais corriger cela de suite, surtout qu’il y a actuellement, et jusqu’au 17 février 2013, une super exposition temporaire : « Lunch Hour NYC ».
Amatrice des musées et des bonnes tambouilles, cette expo ne pouvait m’échapper et il serait dommage de ne pas partager !

Avant l’expo…La biblio !
Fortitude, New York
Quand on dit New York Public Library, on pense de suite au bâtiment à l’angle de la 42ème rue et de la 5ème avenue, le Stephen A. Schwarzman Building (bibliothèque renommée en l’honneur du financier américain et philantrope qui lui a fait don de $100 millions en 2008). C’est bien ici que se tient l’exposition mais il faut savoir que cette bibliothèque n’est officiellement « que » la branche des sciences humanitaires et sociales (l’une des 4 bibliothèques de recherche de la NYPL). On dénombre en tout plus de 80 bibliothèques répandues dans Manhattan, le Bronx et Staten Island. Brooklyn et le Queens ont leur propre système.
Reconnue internationalement pour ses collections et son architecture, cette branche mériterait plusieurs pages d’histoire mais mon but étant de vous donner envie d’y jeter un œil par vous-même, je m’astreindrai ici à quelques commentaires :
  • Le système de la NYPL est né en 1895 grâce au regroupement des 2 bibliothèques ouvertes au public créées par 2 riches new-yorkais – John Jacob Astor (homme d’afffaire) et James Lennox (bibliophile et philantrope) – et du don du collectionneur Samuel J.Tilden (avocat et politicien).
  • En 1901, Andrew Carnegie (industriel et philantrope) fait un don de $5,2 millions en échange d’une gestion de la bibliothèque par la ville. Ce dernier don a permis de construire le bâtiment actuel sur l’emplacement de l’ancien réservoir de NYC. Achevée en 1911, la bibliothèque a été conçue par les architectes de renom Carrère & Hastings (qui ont également créé les bâtiments de la Frick Collection et de la Neue Gallery, tous 2 sur le « Museum Mile »).
  • Bâtiment en marbre de style Beaux-Art, la bibliothèque a son symbole : 2 lions en marbre rose à l’entrée : Patience & Fortitude - signifiant « Patience et Détermination » - surnoms qu’a donnés le maire La Guardia, pensant que ces 2 qualités devaient être celles des new-yorkais durant la période de Grande Dépression. Les lions sont également représentés dans le hall de la bibliothèque…en Lego !
J’ai eu le plaisir de découvrir la bibliothèque en 2011, lors d’une exposition sur leurs « Highlights » à l’occasion de la célébration de leur centenaire. Un vrai bonheur, que des trésors : un exemplaire de la bible de Guttenberg (exposée en permanence à l’entrée de la Main Reading Room), des objets ayant appartenus à Virginia Wolf, des sachets de semences cachant des pamphlets anti-nazi, des partitions de musiques de grands auteurs classiques et de jazz…et j’en oublie.

Winnie & Cie, New York
Ne vous limitez pas au hall et à l’exposition qui se trouve en face de l’entrée, prenez les magnifiques escaliers en marbre et passez par la jolie rotonde - décorée de peintures représentant l’histoire de l’écriture – avant de pénétrer dans la Main Reading Room. Cette immense salle de travail (quasiment la taille d’un terrain de football américain) impose le silence et mérite de s’asseoir quelques minutes pour regarder le ciel et respirer l’ambiance des lieux. Avant de partir, allez au Children’s Center au sous-sol et découvrez les véritables peluches ayant inspiré les personnages de Winnie l’Ourson !
Pour les fans d’Histoire qui veulent en savoir plus sur ce bâtiment, c’est ici.

Une expo « Lunch Hour NYC » pour tous ! (et pas uniquement réservée aux amateurs de musée…)
Je vais être brève pour vous laisser le plaisir de découvrir cette exposition. L’association d’histoire, d’explications, de photos, d’extraits de films et d’objets en fait une exposition très sympathique et ludique, accessible à tous. Des recettes de cuisine à prendre dans les cafétarias automatiques exposées et un petit espace jeu raviront les petits (…et les grands).
Si vous n’avez pas l’occasion d’y aller avant le 17 février mais que l’expo vous intéresse, les nouvelles technologies vous permettent d’en profiter un peu…Y a juste à cliquer pour la visite virtuelle!

Et pourquoi pas un petit tour à Bryant Park ?
Changement de saison, changement d’ambiance. L’espace pique-nique/détente de Bryant Park a laissé place à l’hiver, sa patinoire et son marché de Noël. Comme vous serez juste à côté, ce serait dommage de ne pas en profiter. C’est l’endroit idéal pour combler les attentes de tout le monde et de remonter ainsi le moral aux allergiques aux bibliothèques.
Patinoire de Bryant Park, New York
  • Côté patinoire, vous avez jusqu’au 3 mars 2013 pour montrer vos talents de patineurs , de glisseurs ou de tombeurs... L’accès est gratuit mais la location de patins est à $14 (aïe !). Sachez qu’il y a un restaurant au bord de la patinoire, le Celcius. Je n’ai pas testé mais peux vous confirmer que c’est comme les patins…Pas donné ! A vous de vérifier.
  • Côté Marché de Noël : Jusqu’au 6 janvier, vous pouvez y trouver des choses à grignoter et des idées cadeaux, notamment des produits sur NYC plus originaux que ceux des boutiques souvenirs habituelles.
Un petit conseil insolite : essayez d’avoir envie de faire pipi ! Les toilettes du parc (au bord de la 42ème rue, juste avant la NYPL), au-delà d’être gratuites, méritent un détour. Des fleurs à l’entrée, de la musique classique en boucle et un agent d’entretien présent en permanence… Ca devrait faire rêver plus d’un(e) habitué(e) des toilettes publiques.

Pour que la journée soit vraiment un bon plan…
La bibliothèque est ouverte le dimanche de 13h à 17h, du lundi au samedi de 10h à 18h et jusqu’à 20h les mardis et mercredis.
Si vous appréciez les visites guidées, sachez que la bibliothèque organise 2 types de visites : le Tour du building (à 14h le dimanche – à 11h et 14h du lundi au samedi) et le Tour des expositions temporaires (à 15h30 le dimanche - à 12h30 et 14h30 du lundi au samedi). Les tours sont en anglais et très compréhensibles pour ceux qui se débrouillent, ils débutent dans l’Astor Hall, durent 1h et sont gratuits. Le Tour du building a l’intérêt de vous faire passer dans les couloirs que les touristes ne prennent pas quand ils ne se paument pas.

Quant à la patinoire, elle est souvent bondée, surtout en soirée alors prenez bien note des horaires (du dimanche au jeudi 8h à 22h – vendredi et samedi 8h-minuit) et préférez les matinées.

mardi 20 novembre 2012

D’un breakfast au Pershing Square à l’ONU: tout un programme à l’Est de la 42ème rue!

Ahh… La 42ème rue ! On a beau associer la 42ème rue à Times Square et la réduire facilement à une rue qu’il faut éviter, il ne faut cependant pas oublier que c’est également la rue de Bryant Park, de la New York Public Library, de Grand Central Terminal, du Chrysler Building, de Tudor City et d’autres buildings qui valent le coup d’œil…On peut y rester la journée !
Ce que je vous propose aujourd’hui c’est de commencer aux abords de Grand Central et de partir vers l’Est pour y découvrir cette partie de la rue qui se vide, surtout le dimanche.

Débuter par un Breakfast au Pershing Square - 90 East 42nd Street face à G.C.T
Pershing Square, New York
Se félicitant d’être le plus fréquenté et le meilleur petit-déjeuner de NYC, le Pershing Square se situe sous le pont reliant Park Avenue à Grand Central Terminal. Je me suis donc sentie obligée d’y emmener M. Yankee pour tester tout ça. Effectivement, il y a du monde, l’intérieur est très chouette (poutres « stylisées » en acier et briquettes rouges au plafond), l’agitation des serveurs rappelle l’ambiance des brasseries parisiennes et les Pancakes sont très bons ! Bref, rien à redire côté lieu, plats et service, mais $14 pour 3 pancakes aux blueberries, ça gâche un peu le plaisir…
Le New Yorker ($17), incluant œufs, bacon, pommes de terre, toasts, jus d’orange et café, est approuvé par M. Yankee et j’aurai bien voulu vous faire un commentaire sur les très appétissants French Toast mais ça faisait beaucoup pour un breakfast…Alors si vous testez, n’hésitez pas à en faire un retour !
Infos pratiques : le petit-déjeuner est servi les samedis et dimanches de 8h à 11h30 (de 7h à 10h30 en semaine), après c’est brunch !
Pour étudier les menus, c’est ici.

La sieste digestive sur un banc de Tudor City
L'ONU depuis Tudor City, New York
Non, je ne ferai pas le jeu de mots si tentant sur la phonétique du quartier, mais si la nuit a été courte, une petite sieste sur l’un des bancs de ses jardins peut s’avérer salvatrice.
Une ville dans la ville… Dans ce style, on connaît très bien Chinatown mais Tudor City joue dans une autre cours : beaucoup plus calme et surtout très «British». En effet, quartier fréquenté au XIXème siècle par les criminels et bandes de gangsters, Tudor City fut développée à la fin des années 20 afin d’attirer les classes moyennes qui commençaient à quitter Manhattan. Complexe de 12 bâtiments (soit 3000 appartements) de style néo-gothique évoquant la célèbre dynastie anglaise Tudor, cette « City » offre les services d’une véritable petite ville : c’est la même définition que chez nous, il y a un bureau de poste et, comme chez nous, les habitants se battent pour le conserver. Ce n’est certainement plus aujourd’hui un quartier à portée des classes moyennes (chambre d’hôtel à plus de $300) mais une pause dans ses jardins ne peut que vous faire du bien et ne fera pas de mal à votre porte-monnaie !
Info pratique : pour atteindre Tudor City, ne ratez pas les marches qui se situent sur la 42ème rue, un peu avant la 1ère avenue.

Visite guidée de l’Organisation des Nations Unies – United Nations - 405 East 42nd street
Reflets de Tudor City sur vitres de l'ONU, New York
Lorsque vous vous approchez de l’ONU, retournez-vous et jetez un dernier coup d’œil aux appartements de Tudor City : remarquez, les bâtiments ont moins de fenêtres de ce côté-ci. La raison est simple : achevés en 1951, les bâtiments de l’ONU étaient précédés par des abattoirs. Les promoteurs de Tudor City avaient donc limité le nombre de fenêtres pour empêcher les mauvaises odeurs de pénétrer dans les appartements.
L’intérêt de la visite de l’ONU, c’est de rafraîchir ses connaissances (missions de l’organisation, nombre de pays membres, les 8 objectifs du millénaire…), d’en acquérir de nouvelles (pour ma part, nombre de casques bleus déployés dans le Monde, le dernier pays à être devenu membre, etc.) mais surtout de pénétrer dans la salle de l’Assemblée Générale qui réunit périodiquement les hauts politiques et diplomates de la planète. Personnellement, c’est ce que j’ai préféré dans la visite car on nous en explique le fonctionnement, le placement des pays
Sculpture Non-Violence
dans la salle et on peut s’imaginer participer à l’une des assemblées!
J’ai également beaucoup aimé découvrir les œuvres d’art offertes par les différents pays membres, notamment la scuplture Non-Violence (fameux pistolet noué offert par le Luxembourg), le pendule de Foucault symbolisant l’égalité (qui oscille toujours dans le même sens) et un magnifique vitrail du peintre russe Chagall.


Pour que votre visite de l’ONU soit vraiment un bon plan
Ca me fait mal de vous écrire ça mais peut-être est-il préférable de ne pas visiter l’ONU un dimanche car les visites guidées ne se font que la semaine. Le week-end, c’est obligatoirement visite audio-guidée escortée par une personne qui vérifie que vous ne vous faufilez pas dans des coins interdits. Cela ne veut pas dire qu’avec un guide en chaire et en os vous pourrez vous faufilez mais il y aura de l’interactivité et le guide s’abstiendra sûrement de vous faire écouter un passage d’un discours de « Nicolas Sarkozy, Président de la République Française » (ma visite date de fin octobre).
Les tours, guidés ou audio-guidés, durent de 45min à 1h et vous coûteront $16 par personne. Sachez que le bâtiment est en rénovation et que vous n’aurez peut être pas accès à toutes les salles, alors vérifiez avant de payer. Et si par malchance vous n’avez pas accès aux salles espérées, vous ne vous serez pas déplacé(e) pour rien car les expositions temporaires et certaines œuvres d’art sont situées dans le hall d’entrée…donc gratuites !
Tous les détails sont ici.

Bonne balade et n’oubliez pas de lever le nez quand vous êtes sur la 42ème!

mardi 13 novembre 2012

Un dimanche en famille à l’American Museum of Natural History (l’AMNH):

Entrée CPW, New York
Mon idée peut ne pas paraître très originale au premier abord (et même au dernier pour certains) mais si je vous propose cette sortie ce n’est pas pour que vous alliez voir les Dino ! (enfin si, si vous ne connaissez pas ce musée, mais c’est pas la question…).
Non, l’après-midi mérite d’être passée au musée d’histoire naturelle pour visiter 2 halls récemment rénovés qui ont réouvert le 27 octobre dernier:
    • Le hall du mémorial de Roosevelt
    • Le hall des mammifères nord-américains
L’American Museum of Natural History – Central Park West at 79th street - c’est l’espace des dinosaures, les halls d’animaux naturalisés mais aussi le planétarium (pour les fans de Friends, Ross y a emmené Rachel pour leur 1er rancard), les salles relatives aux peuples et aux civilisations et j’en oublie volontairement…
Côté bâtiment, c’est un beau méli-mélo architectural dû aux agrandissements successifs du musée et qui occcupe aujourd’hui l’équivalent de 4 blocs.

Une histoire différente d’un musée classique:
La rotonde, New York
Fondé en 1869, le musée a ouvert ses portes dans le bâtiment de l’Arsenal situé à Central Park pour finalement s’installer sur le site actuel en 1877. A cette époque, la nouvelle situation géographique du musée a eu pour conséquence assez rapide de limiter le nombre de visiteurs. Et oui, Manhattan ayant été construit du Sud au Nord, cette partie de la ville était encore peu habitée et il fallait être motivé pour y arriver. Mais, qu’à cela ne tienne, les américains ont toujours de la suite dans les idées et le président du musée décida d’ouvrir les galeries le dimanche. Une première ! Mais également un succès !
Les « administrateurs » du musée ont été pionniers lorsqu’ils ont opté pour le financement d’expéditions afin de faire des recherches, de collecter des specimens et de ne pas simplement acquérir les échantillons disponibles.
Le musée est également considéré comme le premier à avoir mis en scène des animaux naturalisés dans leur habitat d’origine.
Personnellement, ayant une vision poussiéreuse des musées d’histoire naturelle, ces petites annecdotes ont réactivé mon intérêt pour ces lieux.

Mais pourquoi un mémorial à Théodore Roosevelt dans un musée ?
Une statue équestre du 26ème Président des Etat-Unis, une rotonde et un mémorial fraîchement rénovés en son honneur peuvent amener le visiteur à s’interroger sur la nécessité de tant d’hommages.
Il faut savoir que Théodore « Teddy » Roosevelt a des liens très étroits avec cette institution : né à NYC, il a visité le musée dès son plus jeune âge. Son père ayant participé à la création du musée, on se doute qu’il avait ses entrées…il y fera d’ailleurs plus tard des dons de specimens.
Ce mémorial honore plus l’explorateur et le partisan de la préservation des espaces naturels que le politicien (avant d’être Président il fut, entre autres, commissaire de la Police de NYC et gouverneur de l’Etat de New York). Il a notamment participé à de nombreuses expéditions et sous les 8 ans de sa présidence (de 1901 à 1909), ont été créés:
    • 51 réserves d’oiseaux
    • 18 monuments nationaux (dont le Grand Canyon)
    • 5 parcs nationaux (le 1er fut le Crater Lake National Park)
    • ... et les espaces de forêts nationales ont triplé!

vitrine du mémorial, New York
Je fais ma maligne avec toutes ces informations, mais j’ai appris la plupart de ces choses en visitant l’expo du mémorial qui se matérialise par 4 vitrines, chacune représentant une tranche de vie de Roosevelt (le jeune naturaliste – l’observateur – le Président – l’explorateur).
Vous aussi, vous y apprendrez pas mal de choses sur Roosevelt et relirez peut-être l’annecdote que je ne peux pas garder pour moi ! Chasseur amateur (notamment connu pour avoir chasser le bison alors qu’il savait que c’était une espèce en danger…Et oui, chaque homme a ses contradictions), il refusa lors d’une partie de chasse de tirer sur un ours qui venait d’être capturé. Peu après, un fabricant de jouets introduisait sur le marché un ours articulé en peluche... Le fameux « Teddy Bear » !

Si vous entrez par Central Park West, jetez également un coup d’œil à la rotonde : ces peintures murales restorées dépeignent les évènements notables de sa vie dont son expédition en Afrique en 1909-1910, la percée du canal de Panama et la signature du Traité de Portsmouth qui a mis fin à la guerre russo-japonaise et qui lui a valu le prix Nobel de la paix.

Bon, et dans ce musée, on y voit quoi d’autre?
Exemple de diorama restauré, New York
Pour continuer la visite de façon plus légère, allez faire un tour dans le hall des mammifères d’Amérique du Nord. Inauguré en 1942, il vient de s’offrir une nouvelle jeunesse: 46 espèces de mammifères restaurées mais surtout une luminosité redonnée aux dioramas (« peintures de très grande dimension donnant le sentiment du mouvement au spectateur grâce à des jeux d'éclairage »). Je vous avoue que cette salle n’est pas ma préférée mais il faut louer le travail des restaurateurs et le côté très instructif et ludique qui replace les animaux dans leur habitat naturel. Les enfants adoreront!
Pour terminer, si vous visitez le musée avant le 2 décembre, je vous conseille l’expo sur les araignées. L’arachnophobe que je suis n’a pu s’empêcher d’y faire un tour et a beaucoup apprécié la manipulation d’une mygale du Chili par une spécialiste qui faisait un petit speech sur cette espèce. C’est une bonne exposition qui devient très intéressante si vous êtes avec des enfants.

Infos pratiques: Les prix variant en fonction de ce que vous voulez visiter, je vous conseille d’aller sur leur site.
Si vous connaissez déjà bien le musée et que vous ne voulez jetez un coup d’œil qu’au mémorial et à la galerie des mammifères d’Amérique du Nord, sachez que la dernière heure du musée – soit entre 16h45 et 17h45 - est gratuite!

mardi 6 novembre 2012

Un mini trip sur East Houston Street : un cinoche, une pause snack et 2 curiosités…

Le mauvais temps arrive, James Bond aussi…C’est peut être le moment de se faire un cinoche.
Dimanche, je vous invite donc à faire un petit saut sur une portion d’East Houston Street - la rue qui sépare les quartiers d’East Village et du Lower East Side.
Installez-vous dans un fauteuil du Landmark Sunshine Cinema, puis faites une pause snack et jetez un coup d’œil sur 2 toits du quartier.

Landmark’s Sunshine Cinema143 East Houston Street, NYC
Le Sunshine, Cinema, New York
Certes, ce n’est pas ici que vous verrez de grosses productions américaines – et donc pas le dernier James Bond – mais la qualité de sa programmation en ravira plus d’un.
Construit en 1898 pour abriter une église hollandaise, le bâtiment fut transformé dès 1909 en lieu de divertissement (cinéma, Yiddish Theater) et prit temporairement le nom de Sunshine Theatre. Il fut ensuite fermé en 1945 puis servit d’entrepôt pendant plus de 50 ans. Après de lourdes rénovations, le Sunshine Cinema a réouvert ses portes en 2001.
L’affichage des titres des films à la façon « Des chiffres et des lettres », la qualité du son, la programmation «indie» participent à l’ambiance particulière que dégage ce cinéma.
Si vous n’êtes pas ciné indépendant mais que vous avez envie de vous refaire un « classique », zappez le dimanche et testez leur « Sunshine in Midnight », évènement qui a lieu tous les vendredis et samedis à minuit. Entre autres, sont programmés prochainement, The Goonies et Inglourious Basterds de Tarantino. « Checkez » la programmation.
Info pratique : La place de cinéma est à $13.

Petite Pause Snack :
Si vous avez résisté au Pop-Corn du ciné, peut-être voudriez vous vous sustenter. Voici 3 adresses, 3 institutions new-yorkaises qui rappellent le passé de ce quartier, premier pied à terre des immigrés à la fin du XIXème siècle.
-Yonah Shimel Knish Bakery – 137 East Houston St.
L’extérieur ne paie pas de mine mais cet établissement Kosher est installé ici depuis 1910. On n’y entre pas par hasard mais pour croquer leur spécialité d’Europe de l’Est : le « Knish ». Dérivé de l’ukrainien, ce mot yiddish signifierait « sorte de petit pain » (ne maîtrisant pas ces 2 langues je ne peux qu’adopter cette définition). Composé essentiellement de purée de pomme de terre, il est décliné en diverses saveurs : oignons, fromage, brocoli…il y en a même des sucrés !
J’ai testé le Knich aux champignons et celui aux épinards, verdict : « ça remplit son homme ! » mais le Knish aux champignons est bien meilleur. Plutôt considéré comme un accompagnement, vous pouvez vous installer à l’une de leur table et commander également une salade ou une soupe.
Info pratique : un Knish coûte $3,50.
-Russ & Daughters – 179 E. Houston St.
On pénètre dans cette épicerie fine pour acquérir caviar, poissons fumés, fruits secs… ou pour déguster un Bagel au saumon fumé-cream cheese (le sandwich est très bon mais la qualité du saumon devrait induire une moindre quantité de cream cheese).
Joel Russ a commencé par vendre des harengs sur chariot avant d’ouvrir sa 1ère boutique. En 1933, l’épicerie fine prend son nom actuel, ses 3 filles devenant ses partenaires (elles étaient apparemment plus appréciées des clients que leur père mais surtout elles y travaillaient depuis leur enfance et M. Russ voulait que son entreprise perdure).
Info pratique : le Bagel coûte entre $9 et $13 en fonction du saumon choisi.
-Katz’s Delicatessen – 205 E. Houston St.
Le Deli Katz's, New York
Je n’apprendrai rien à beaucoup d’entre vous car Katz’s est bien connu des new-yorkais mais également des touristes. Créé en 1888, ce deli a obtenu sa réputation internationale grâce à l’orgasme que simule Meg Ryan dans « Quand Harry rencontre Sally ». Son ambiance bonne enfant, ses murs placardés de photos de célébrités ayant fréquenté les lieux et ses sandwichs au Pastrami ou Corned Beef (j’ai préféré le Corned Beef) en font en endroit sympathique.
Pour ceux qui en ont marre d’associer le Katz’s au célèbre orgasme, arguez votre envie d’y aller pour voir leur fameux slogan « Send a Salami to your boy in the Army ». Ayant eux-même des fils engagés dans l’armée pendant la 2nde Guerre Mondiale, les propriétaires ont encouragé les parents à envoyer des salamis du Katz’s à leur enfants partis au front…Belle leçon de marketing pour l’époque, non ?
Infos pratiques : $15 le sandwich…et oui ça pique mais ils sont assez gros. Surtout, ne perdez pas le ticket remis à l’entrée (sur lequel sont notés les plats que vous prenez dans les différents stands du deli), sinon vous devrez débourser $50 en sortant.

Deux curiosités si vous levez le nez !
Une maison sur un toit! New York
La première « curiosité » se situe à l’angle Nord-Ouest de la 1ère avenue et 1ère rue et est bien visible depuis Houston St. Une maison sur un toit ! Elle n’est pas la seule sur Manhattan mais elle est bien visible. On ne sait si elle est habitée mais elle a le mérite d’être une bizarrerie de plus qui me fait penser que New-York est une ville aux 1001 particularités !
Arrivant près du Katz’s, si vous levez le nez vous remarquerez très rapidement l’horloge blanche en haut du Red Square Building – 250 Houston st – mais peut-être pas tout de suite la statue de bronze qui vous salue. Et bien, sachez que c’est M. Lénine ! Créée à la demande du gouvernement soviétique, elle n’a jamais pu être exposée en raison de la chute de l’URSS mais elle a été retrouvée dans une résidence secondaire de Moscou et installée ici en 1994. Encore une idée marketing pour attirer l’acheteur dans ce condominium de luxe ?

Bon cinoche et bon mini trip !

mardi 30 octobre 2012

Le passage de Frankenstorm

Et bien voilà...Nous sommes mardi, les plus gros effets de Sandy ont dépassé New York et son voisinage, les cours d'eau reprennent un niveau quasi normal et les ponts et tunnels réouvrent petit à petit. Désormais, la ville doit se réorganiser et tout nettoyer.
Mais je suis optimiste, NYC n'est-elle pas une ville extraordinaire? Je lui fais confiance, tout reviendra à la normale très vite et il ne faut donc pas laisser tomber nos prochains projets de sortie.
Je me permets donc de ne pas reporter la publication de mon post!

Un Opéra au Lincoln Center… pour seulement $20: merci les « rush tickets » !

Le Metropolitan Opera, New York
Première entorse (et sûrement pas la dernière) : vous proposer un bon plan qui ne se passe pas un dimanche.
Il est en effet impossible d’aller à l’Opéra un dimanche car c’est « day-off » au Lincoln Center, mais j’ai trop envie de vous faire part de ce bon plan que j’ai testé dernièrement.

Aller écouter un opéra de grande qualité dans un lieu fameux pour $20, voilà quelque chose d’inattendu !

Mon retour d’expérience est évidemment positif : après avoir opté pour Carmen, me voilà confortablement installée avec une amie dans des sièges en velour rouge, prêtes à nous laisser porter par les notes classiques de l’orchestre et les voix pénétrantes des artistes. Pour une première à l’Opera Metropolitan House, c’était parfait ! De plus, nous avons profité d’une vue plutôt satisfaisante alors que nous étions à l’avant dernier rang de l’orchestre. Et bien que l’opéra soit en français, j’ai beaucoup apprécié les sous-titres en anglais disponibles sur le dos du siège de mon voisin de devant !
Mon petit plus de la soirée: pas de « dressing code » exigé. J’y ai même vu une dame portant une robe de soirée avec des baskets ; alors allez-y sans complexe !
Et si complexe il y a, ce ne sera que pour le choix de l’Opéra. L’Elisir d’Amore, Les Noces de Figaro, The Tempest, La Traviata font partie du répertoire de cette saison 2012-2013… Les différentes représentations tournant tout au long de l’année, pourquoi ne pas tout programmer ?

Un peu d’histoire?

La compagnie du Metroplitan Opera est l’une des 12 organisations du Lincoln Center, centre culturel new-yorkais qui abrite notamment les « NY City Ballet » et « NY Philharmonic ».
La Metroplitan Opera House est considérée comme la pièce maîtresse du Lincoln Center avec son bâtiment en marbre italien d’inspiration classique. Ses cinq arches vitrées lui confèrent une certaine légèreté et permettent d’admirer de l’extérieur deux magnifiques peintures de Chagall mettant à l’honneur la musique.
Connue aujourd’hui pour la grandeur de ses productions, son répertoire traditionnel et ses castings de stars, la compagnie a été créée en 1880. Le « Old Met » ouvrit ses portes en 1883 à l’angle de Broadway et de la 39ème rue et a opéré jusqu’à l’ouverture du Lincoln Center en 1966. Alors que le premier bâtiment ne contenait que 700 sièges, l’auditorium de la Metropolitan Opera House comprend 3788 places et sa forme de fer à cheval offre de bien meilleurs angles de vue que son prédécesseur.

Petits conseils, pour que ce soit vraiment un bon plan…

Les grilles raffinées de l'entrée pour l'auditorium
Je fus agréablement surprise de découvrir cette combine sur leur site Internet. Pour en profiter, il faut juste avoir un peu de temps car les « rush tickets » s’achètent au box office de la Metropolitan Opera House qui ouvre ses guichets 2h avant la représentation. M’étant cassé le nez une fois, je ne peux que vous conseiller d’y arriver au plus tard 3h avant le début du spectacle (en arrivant à 16h25 pour une représentation à 19h30, j’ai fait partie des derniers à obtenir des tickets).
Les « rush tickets », ce sont 150 sièges à l’orchestre disponibles à chaque représentation (sauf ouvertures et soirées spéciales) ; une initiative adoptée en 2006 grâce à la générosité d’un couple américain. Si vous désirez y aller le vendredi soir ou le samedi, sachez que c’est $25 et que cela fonctionne par tirage au sort.

Dernier conseil : l’opéra commençant à l’heure, je vous suggère, si nécessaire, de changer vos habitudes et d’être comme l’opéra, c'est-à-dire…à l’heure ! Les retardataires ne pouvant s’installer qu’entre les actes, vous pourriez poireauter jusqu’à 1h avant de rejoindre l’auditorium.

Pour plus d’infos sur les rush tickets, c’est par ici.

mardi 23 octobre 2012

Un Brunch au Waldorf=Astoria

Envie de connaître le goût du caviar, de déguster une poêlée de champignons fondants, de se perdre dans le choix des desserts ?
Le dimanche, pour le plus grand plaisir des gourmands et gastronomes, un buffet pantagruélique s’installe dans la « Peacock Alley », située dans le hall principal de l’hôtel Waldorf-Astoria.

Un peu d’histoire…
En 1931, le Waldorf-Astoria ouvre ses portes d’hôtel luxueux dans une décoration intérieure en marbre, bronze et bois et propose à ses clients des chambres classiques mais également des appartements privés. L’établissement accueillera de nombreuses personnalités dont le Duc de Windsor, le Président Hoover et Marylin Monroe. Aujourd’hui, l’hôtel pourrait paraître désuet mais il n’en reste pas moins chargé d’histoire et son imposante architecture – le bâtiment occupe tout un bloc – ne donne pas d’autre choix que de jeter un œil à cette construction de style Art Deco.
Pour tout avouer, l’hôtel actuel est en fait le deuxième du nom, le premier Waldorf-Astoria ayant été détruit pour donner place à l’Empire State Building.
Autre particularité, l’hôtel ne fut pas toujours une seule et même entité ! William Waldorf Astor fit construire le premier hôtel, dans un contexte de querelle familiale (je vous épargne les détails, ce genre d’histoire étant toujours compliqué). Ouvert en 1893, l’hôtel Waldorf se voulait – et fut - à la fois un hôtel luxueux pour ses invités et un lieu de divertissement pour la haute société new-yorkaise. Afin de le contrarier, son cousin John Jacob Astor ouvrit l’hôtel Astoria 4 ans plus tard… juste à côté. Quand les querelles cessèrent, les deux édifices furent reliés par un couloir, le « Peacock Alley », et le Waldorf-Astoria devint le plus grand hôtel du monde. Le « Peacock Alley » est à l’origine de la particularité visuelle du nom de l’hôtel que vous pouvez parfois croiser : un double trait d’union, reliant les deux noms, symbolise ce fameux couloir: the Waldorf=Astoria.

Quel Brunch !
Mais revenons à cette expérience gastronomique qui me laissa « un goût de reviens-y » !
un aperçu du buffet Waldorf-Astoria, NYC
Soyons honnêtes, pour le commun des mortels, ce n’est pas un brunch que l’on peut se faire tous les dimanches. $98 sans les taxes et le tip– soit $120 par personne au final– c’est ce qu’il faut débourser pour avoir accès à ce buffet à volonté. Le conseil que je peux vous donner – testé et validé – c’est de faire comprendre à vos proches (moitié(e), meilleur(e) ami(e), parents…) combien votre envie est grande de tester au moins une fois dans votre vie ce luxueux brunch. Et un anniversaire ou un Noël plus loin, vous voici installé(e) confortablement dans la Peacock Alley avec l’espoir de pouvoir tester tout ce que vous désirez. Personnellement, j’ai eu un avantage sur M. Yankee et mes amis : être enceinte m’a permis de retourner cinq fois au buffet – et non, je n’en ai pas honte…C’était trop bon !
La variété du buffet est parfaite, de la finesse du début à la fin : saumon, caviar,
sans commentaires
queues de langoustines, huîtres côté poissons ; crêpes flambées, tiramisu, fontaine de chocolat côté desserts. Les amateurs de fromage-charcuterie ou de petit déjeuner américain trouveront également leur bonheur, sans oublier les friands de bonne viande.
Tout ceci est accompagné de café et jus de fruit puis, au choix, d’un cocktail, d’un verre de vin ou de champagne. Servir de l’alcool le dimanche avant midi étant interdit dans l’Etat de NY, il est préférable pour beaucoup de ne pas venir trop tôt!

Niki de Saint Phalle, Les Baigneurs, 1983
Après avoir passé un très bon moment en excellente compagnie, la promenade digestive fut absolument nécessaire. Remonter Park Avenue tranquillement vers le Nord, en levant le nez pour regarder les gratte-ciel alentours et en découvrant les oeuvres d’art qui sont régulièrement exposées sur le terre-plein de Park Avenue, est une bonne idée de balade (jusqu'au 15 novembre 2012, 9 oeuvres de Niki de Saint Phalle sont exposées sur Park Avenue, entre les 52 et 60èmes rues).

Infos pratiques : le Waldorf-Astoria se situe au 301 Park Avenue (entre les 49 et 50èmes rues) et sert le brunch tous les dimanches entre 10h et 14h30 (dernier client accepté). Pour plus d’informations, visitez leur site Internet.

Bon appétit !

samedi 13 octobre 2012

Open House New York

Dimanche dernier:

Comment allier sport et culture un dimanche d’octobre (pour les couples, bon compromis) ? Tout simplement faire une pause dans un pub un jour de match des Giants (équipe New-Yorkaise de football américain) lors du week-end Open House New York

Cette opportunité ONHY – Giants Game ne s’offre qu’une fois par an et cette année c’était le dimanche 7 octobre ! (nous savons déjà que le prochain OHNY sera les week-end des 12 et 13 octobre 2013)

L’Open House New York est un évènement annuel qui permet aux new-yorkais et touristes de visiter de nombreux lieux habituellement fermés au public, ou à l’accès limité…Certains lieux sont soumis à réservation, d’autres vous attendent, tout simplement.
Cette année, Mr Yankee et moi-même avons choisi 3 lieux dans 3 quartiers différents (enfin j’ai choisi et Mr Yankee a suivi… Bah oui y avait le match au programme) :

- le studio d’Edward Hopper dans le quartier de Greenwich :
Presse d'Edward Hopper pour ses gravures
Les œuvres de ce peintre réaliste américain du XXème siècle ont l’originalité de dégager une solitude pesante alors qu’elles sont souvent très colorées. Si vous êtes sensible à l’art, vous devez connaître Nighthawks.

L’artiste a vécu plus de 50 ans dans ce studio qu’il a partagé avec sa femme, Josephine Nivison, elle-même artiste. Le studio n’étant habituellement pas ouvert au public vous pouvez découvrir ou redécouvrir quelques unes de ses œuvres dans 3 grands musées New-yorkais : Le Withney Museum (plus grand détenteur d’œuvres de Hopper grâce au leg de son épouse), le MoMA et le Metropolitan Museum.

Et si vous êtes parisiens ou de passage à Paris, n’hésitez pas à occuper un de vos dimanche en allant à la rétrospective de Hopper qui se déroule actuellement au Grand Palais et ce jusqu’au 28 janvier 2013.

- la Collector’s room de l’Alexander Hamilton Custom House dans le Lower Manhattan:
Collector's room
La Custom House, ancien bureau des douanes qui abrite aujourd’hui le National Museum of The American Indian, est ouverte tous les jours au public mais pas la Collector’s room… D’où ce choix d’y faire un saut! Salle où se prenaient les décisions concernant les tarifs des marchandises entrant dans le port de NYC, la Collector’s room a été conçue par les studios de Louis Comfort Tiffany (plus connu pour ses lampes et vitraux…Concernant le spécialiste des bijoux, c’était son père) et ont un design bien différent du reste des lieux. N’attendez pas l’année prochaine pour faire un tour à la Custom House car ce bâtiment de style Beaux-Arts mérite le détour (aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur) et abrite une collection d’objets qui ravira les amateurs d’art amérindiens…Et en plus, c’est gratuit !

- Park Avenue Armory dans l’Upper East Side :
Board of officers Room
Ancien siège du 7ème régiment militaire de NYC, le bâtiment a été achevé en 1881 et son intérieur a été conçu par un collectif d’artistes (associated artists), dont faisait partie L. Comfort Tiffany (le choix de mes sites n’était pas du tout subjectif). A l’occasion de l’OHNY, nous avons pu déambuler dans une dizaine de pièces, certaines tout juste restaurées, d’autres dans l’attente ou en cours. Les murs et plafonds colorés, les torches en bronze et autres chandeliers et les couleurs chaudes des pièces visitées sont autant de détails qui ont fait de cette visite une réussite!

Sachez que le Park Armory est aujourd’hui un centre culturel. Tout au long de l'année, il accueille des évènements et organise des tours guidés (malheureusement pas le dimanche). Voici le lien : http://www.armoryonpark.org/

Ce dimanche fut parfait pour tout le monde : les Giants ont gagné!